Ce mardi, 42 participants à la marche tonique se réunissent sur le parking de la salle des fêtes de Lecey. Cet instant du rassemblement qui précède le départ est un moment d’échanges conviviaux. Sous un soleil franchement brillant et un léger vent d’Est, la randonnée qui se prépare s’annonce vivifiante. Trois villages jalonnent notre itinéraire.
Lecey arrosé par le Breuil a donné son nom au réservoir de la Liez qui revêt ici un caractère très « nature ». La quiétude des ses rives parcourues par un chemin de contour, mais surtout le calme reposant de sa crique, font tout le charme de ce village.
Orbigny-au-Val situé dans une petite vallée est fait de maisons traditionnelles et de constructions neuves rassemblées autour de sa très belle petite église. La grande baie du lac est toute proche.
Orbigny-au-Mont construit sur un joli ruisseau, la Suane domine le réservoir de la Liez. Autour du village les collines tabulaires sont coiffées de forêts. Certains chênes dominants centenaires sont reconnus pour la qualité exceptionnelle de leur bois.
Aux abords de Lecey et en baie d’Orbigny, le calme plan d’eau reflète le bleu azur du ciel avec en arrière-plan la vue légèrement voilée sur Langres. Un vent frais balaie le rivage du réservoir. A cet endroit la roselière est le refuge naturel de nombreux oiseaux.
Nous abandonnons le lac. Notre regard se porte sur le village d’Orbigny-au-Val notre prochaine étape. En chemin, nous marchons dans des paysages tranquilles et variés, image d’une nature façonnée par l’homme et symbolique de la ruralité. Les prairies naturelles permanentes sont bien préservées. N’ayant été ni retournées, ni ressemées elles présentent un cortège floristique diversifié et spontané. Comme les haies et les mares, les prairies naturelles abritent et nourrissent une grande diversité d’espèces.
A la sortie d’Orbigny-au-Mont ils faut affronter une longue montée. Plus loin dans la forêt, le terrain argileux est encore humidifié par les récentes précipitations de ces dernières semaines. Nos semelles restées propre jusque-là, gardent les traces d’une terre en dégel qui colle.
Nous revenons au point de départ par le GR 7. Depuis les hauteurs on distingue dans la brume naissante le merveilleux tableau naturel qui se présente devant nous avec Chatenay-Vaudin et Lecey à nos pieds.
La boucle s’achève et encore une fois nous avons pris un grand plaisir à sillonner sentiers et chemins au cœur d’une campagne verdoyante.
A.P.