BUGNIÈRES

Le soleil nous attendait cet après-midi avec une température printanière qui a motivé nos marcheurs de la champêtre à aller découvrir les contrées du cœur de parc national des forêts. La commune de Bugnières était notre lieu de départ. Nous pouvons noter qu’une majorité des maisons de cette commune sont construites en pierres de taille dont la couleur blanche réfléchi les premiers rayons du soleil. La commune disposait d’une carrière réputée dans la région dont les pierres extraites ont servi à la construction de nombreuses maisons des environs et en particulier les pierres de taille d’ornement des façades.

La superficie de la commune de 18 Km2 est couverte par la forêt sur 60% de sa superficie, le reste des terres sont des surfaces agricoles céréalières et un élevage hors sol de 30 000 poules pondeuses. Préparez les crêpières et les poêles…  

L’église à proximité de notre stationnement en est le témoin. La particularité de celle-ci a été déplacée et reconstruite entre 1826 et 1828 avec les pierres de la carrière de Bugnières.

Autre point d’intérêt de la commune est le souterrain de Beauvoisin composé d’une grande salle composée de 3 nefs voutées soutenues par 14 piliers et une galerie de 232 mètres. L’origine de cette construction n’a pas été identifiée néanmoins l’ordre des templiers ayant rayonné dans le secteur pourrait en être à l’origine. 

Nous dirigeons en direction d’Arc en Barrois pour rejoindre le foret, en passant la contrée des « maisons dépecées » malgré notre sens de l’observation nous n’avons pas détecté de restes de maisons… Après avoir traversé la D3 nous enfonçons dans la forêt où une clôture électrique ceinture ce secteur pour empêcher le gibier de venir se restaurer dans les champs. Notre déplacement étant bruyant, les discussions vont bon train, le gibier se terre et attend notre passage avant de se déplacer. Les chemins sont boueux et nous imposent de chercher sentes pour éviter les bains de boue. Dans la combe Grisard nous découvrons de nombreux terriers de blaireaux qui se repèrent facilement au regard des volumes de terre et de cailloux extraits du sol pour aménager leur terrier Pour creuser les galeries de son terrier, il peut déplacer jusqu’à 20 tonnes de terre et son terrier peut avoir jusqu’à 20 entrées.

Le retour vers le village se passe par la combe Bitiauche et le bouchot aux chevaux. Quelques autochtones sont surpris de voir un groupe de marcheurs important traverser leur village. L’ensemble des marcheurs ont apprécié cet après-midi ensoleillé avec l’espoir de voir le printemps pointé le bout de son nez rapidement. 

A.S.

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