MONTIGNY LE ROY – Le Clos Chrétien

Montigny-le-Roi, village perché à 439m d’altitude, domine la dépression de la Meuse à l’est et la vallée de la Traire à l’ouest. Le village fait partie de Val de Meuse, commune créée en 1972. Au 1er juillet 2001, Val de Meuse est entrée dans la communauté de communes du Bassigny qui a fusionné au 1er janvier 2017 avec la communauté de commune du Grand Langres.

Depuis 117 ans, le dernier dimanche de septembre, Montigny-le-Roi vit au rythme du concours agricole organisé par la Fédération des Eleveurs du Bassigny. Une centaine de bovins et autant de chevaux se préparent pour être présentés aux jurys. Prix et récompenses sont remis l’après-midi. Toute la journée la foire agricole bat son plein avec quelques 200 exposants. On y trouve de tout : machines agricoles, voitures, produits du terroir, avec charcuterie, vins, pains, confiseries, vêtements, vaisselle…

 24 marcheuses et marcheurs prennent le départ. Le sentier nous dirige en direction de la forêt. Nous quittons le chemin blanc avant d’enchaîner une succession de montées et de descentes qui mettent nos gambettes à rude épreuve. Le sol argileux provoque des glissades.

Un petit détour nous conduit auprès d’un grand chêne pédonculé aux mensurations très exceptionnelles. Ce monument végétal se distingue de ses congénères par sa morphologie et suscite notre l’admiration. On s’arrête pour prendre le temps de l’admirer. Témoin du passé âgé de 200 ans, il mesure 1,23 mètre de diamètre et 39 mètres de hauteur et ne présente pas de signe apparent de vieillesse.  Droit comme un I, la beauté de son port majestueux nous interpelle. Sa vaillante survie et son extraordinaire vigueur sont sans doute liée à l’eau pure de la source toute proche mise à la disposition de ses racines. Arbre remarquable, il est devenu une richesse patrimoniale particulière méritant respect et protection. Il a vu passer à son pied nombreuses génération d’humains. Il en verra passer encore beaucoup d’autres… si dame nature, actuellement tourmentée par le changement climatique, veut bien épargner son destin de tous les malheurs.

Dans le bois Bémont, nombreux frênes déracinés et tombés dans le sentier balisé entravent notre déplacement et ralentissent notre progression. Sur une longueur de 500 mètres nous avons vécu un véritable calvaire avant de s’extirper de cette situation difficile en sortant délibérément de la forêt.

Le temps clément et la température estivale ont contribué à la réussite de cette randonnée malgré les contraintes liées aux arbres morts.

Nous avons eu une pensée pour les voyageurs en partance vers l’île de beauté. Nous leur souhaitons un bon séjour et de belles découvertes.

A.P.