THIVET – Bois du Charmoy

Le soleil et la température exceptionnelle pour la saison ont déclenché chez nos marcheurs de la champêtre la volonté de profiter du beau temps et de la nature qui s’éveille. Notre point de rendez-vous était fixé à la salle des fêtes de Thivet, heureusement le parking est grand pour accueillir toutes les voitures (21 ☹…) des 45 participants dont notre mascotte Tobias.
Thivet tient les origines de son nom d’un camp romain, des monnaies gallo- romaines retrouvées sur le territoire de Thivet en sont la preuve.
La traversée complète du village de Thivet a animé le village et les coups de sifflet pour informer les marcheurs d’un danger lié aux passages de voitures ont pu réveiller quelques autochtones qui faisaient la sieste.
Le plus difficile étant absorbé nous nous retrouvons sur le plateau entre Thivet et le plateau de Rolampont
Notre circuit nous conduisait dans le secteur des « CAIVOTTES ». Ce qui nous amène à proximité de vestiges de petit patrimoine comme une ancienne cabane de berger construite en pierre sèches et toujours en bon état.
Au XVIIIe siècle le territoire était déjà peuplé de loups et les bergers devaient défendre leur troupeau, les patous n’étaient pas encore connus dans la région.
« LA CHASSE AU LOUP AU XVIIIe SIÈCLE EN HAUTE-MARNE ». Les chasses aux loups ont été réglées par des arrêts du conseil du Roi en date du 28 février 1773 et 15 janvier 1785. A cette époque, les intendants avaient le pouvoir de récompenser les chasseurs de loups. Les primes étaient de l’ordre de 10 livres pour une louve, 6 pour un loup et 3 pour un louveteau. Les primes étaient payées au vu d’une attestation fournie par le subdélégué. Les chasseurs lui apportaient le corps de l’animal et le subdélégué coupait les extrémités des oreilles comme titre de contrôle. Il est dit dans un livre intitulé « les loups en Haute-Marne de 1768 à 1788 » qu’un laboureur de Thivet (Simon Popu) a tué le 19 novembre 1784 une louve d’une taille prodigieuse dans la forêt du Seigneur. Durant cette période, un millier de loups a été abattu sur département dont 19 à Thivet.
Source : « La Haute -Marne respire et inspire »
En traversant le bois nous pouvons remarquer des anciens murs en pierres sèches qui servaient à délimiter des vignes ainsi que des tumulus de pierres. Sur le chemin de randonnée nous remarquons que la terre soulevée par les taupes est noire signe d’une terre riche et facile à cultiver. Certains vignerons stockaient leur vin dans des caves construites à proximité de leur terrain appelées : CAIVOTTES.
Nous longeons l’éperon rocheux dans le bois de Charmoy qui bénéficie d’un bon ensoleillement, et nous pouvons profiter du point de vue sur la vallée de la Marne. Quelques jonquilles sont fleuries. Nous prévoyons prochainement un parcours aux jonquilles……
Le retour vers le parking se fait en « roulette », le dénivelé nous impose de freiner un peu le rythme.
Merci Eliane pour les bonbons mais nous tairons la raison de cette distribution !
Bienvenue à Paul.
A.S.

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