Aujourd’hui température idéale pour marcher sur les chemins. Nous gardons encore ce jour la cathédrale en pont de mire et nous étions à deux enjambées de la semaine dernière.
Notre GPS nous guide en direction du canal malheureusement presque à sec depuis sa mise en chômage technique suite à la sécheresse.
Nous constatons que les pluies de ces deux dernières semaines ont permis à la végétation de reprendre de la vigueur y compris le feuillage des arbres à ce jour on a l’impression d’être au printemps tant les herbages sont verts. Cette pluie a été bénéfique à la pousse des champignons, nous sommes surpris de trouver des Lycoperdons de belle taille (grosseur d’un ballon de foot…) qui signifie littéralement « pet de loup » plus connu dans notre région comme vesse de loup. Vu sa taille nous aurions pu faire une belle omelette, mais celles-ci sont beaucoup moins gouteuses que les ceps ramassés mardi dans la forêt de Corgirnon. (Ah zut… fallait pas dire où !)
Dans le temps, on s’en servait comme pour l’amadou, d’allume feu ou en fumigation pour calmer les abeilles.
Nous longeons le canal qui relie la Marne à la Saône et permettait à l’époque où il a été construit de transporter le minerai de fer et le charbon, ensuite il fut utilisé pour le transport de céréales. Ce canal étant un canal dit de petit gabarit (maximum 300 t / péniche) il est presque abandonné au profit du tourisme fluvial.
Le retour vers Champigny se fait par l’ancienne route avec un petit bout où le cardio est sollicité. La côte absorbée allégrement nous nous retrouvons sur le plat et contournons le village de Champigny par le sud-est.
Nous reprenons l’ancienne voie romaine de Langres à Trèves pour revenir au village de Champigny.
Champigny tient son nom de » Campania ou de capaniacum » vaste étendue de pays plat et découvert ce qui correspond parfaitement à la toponymie des lieux.
Champigny tiendrait son origine de l’époque romaine au moment du développement de la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves en passant par Langres. Des entrepôts (stations essences, stations de charge électrique et garages etc…) auraient été érigés dans le secteur de ce village. De nombreux vestiges et pièces de monnaie ont été mis à jour. Le village a subi au fil du temps de nombreuses invasions et destructions en particulier lors de la guerre de cent ans. Le village a été incendié par les Croates en 1642. C’est après ces destructions qu’il a été décidé de construire un clocher fortifié pour permettre aux habitants de se mette à l’abri en cas d’attaques de brigands ou d’invasion.
Le retour au parking de nos 35 vaillants marcheurs se déroule dans la bonne humeur et en toute convivialité.
Bienvenue à Martial qui nous a rejoint.
AS





























