ROLAMPONT – circuit des jonquilles

Ce n’est pas la petite pluie de cet après-midi, ni les chemins boueux qui allaient empêcher les 30 marcheurs de la « Champêtre » de partir à la chasse aux jonquilles dans les bois de Rolampont. C’est un sentier que beaucoup d’entre nous connaissent pour y être allés de jour comme de nuit, mais cette fois ci, sans frontale ni gaufres ni vin chaud. Chacun et chacune équipés de vêtements de pluie étaient motivés pour rapporter quelques jonquilles et apprécier la nature.

Dans le bois de la réserve, l’odeur de l’ail des ours a éveillé notre odorat, un tapis de feuilles recouvrait le sol, les feuilles sont encore petites. Ses bienfaits sont reconnus comme : détoxifiant, assainissant et stimulant du système digestif, anti inflammatoire. 

À la sortie de l’hiver, la nature se réveille et l’on peut observer les premières feuilles sur les arbustes mais aussi les cornouillers mâles avec leur fleurs jaunes, les scilles bleues à deux feuilles, les primevères des bois.

Après quelques glissades savamment contrôlées et sans chute, nous nous dirigeons vers l’objectif que nous avions fixé au départ de la balade : les jonquilles

La jonquille ou narcisse jonquilla à fleur jaune, représente la joie, l’amour et le partage (tout un tableau…) La jonquille symbolise la renaissance et le nouveau départ annonçant la fin de l’hiver et le début du printemps. Elle tire son nom de l’espagnol jonquillo (petit jonc)

Étymologie du nom de jonquille

« Du grec νάρκισσος (« narcisse »), lui-même de ναρκάω (« être engourdi »), probablement du fait des propriétés narcotiques du genre.

Dans la mythologie grecque, Narcisse était l’un des plus beaux hommes de Grèce, mais les dieux avaient décidé qu’il ne pourrait jamais regarder son reflet. La nymphe des sources Écho, qui avait été condamnée par Héra à ne pouvoir dire à ses interlocuteurs que la fin des phrases qu’elle voulait prononcer, tomba amoureuse de Narcisse. Elle fut rejetée par la vanité de Narcisse, et pour se venger, l’amante déçue demanda aux dieux de le punir par un amour impossible. En châtiment, Némésis (déesse de la vengeance) fit en sorte que Narcisse vît son reflet et en tombât alors amoureux. Il resta alors figé, face à l’eau d’où émanait son reflet. Écho, prise de désespoir, se jeta du haut d’une montagne : c’est de là que viendrait le mot « écho », et Narcisse fut transformé en plante. Cette plante porte son nom, à cause de l’inclinaison de ses fleurs en direction des points d’eau, de sa beauté reconnue et de son caractère toxique. » source Wikipédia

Après que chacun ait cueilli son petit bouquet, une photo de groupe pour justifier  le but de cette balade. 

A.S.

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